STAMPA ESTERA - TUNIS TRIBUNE

Syrie: des chrétiens crucifiés par des jihadistes

C'est un récit plein d'horreur, raconté par Soeur Raghida, qui a dirigé l'école du patriarcat gréco-catholique à Damas. Selon la religieuse, des chrétiens qui refusaient de prononcer la profession de foi musulmane ou de verser une rançon ont été crucifiés par des jihadistes en Syrie. « Dans les villes ou villages qui sont occupés par les éléments armés, les djihadistes et tous les groupes musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la chahada (la profession de foi musulmane, ndlr) soit la mort.

Quelques fois, on demande une rançon. Donc, c’est entre la chahada, la rançon ou la mort. C’est impossible de renier leur foi donc, ils subissent le martyr. Et le martyr d’une façon extrêmement inhumaine, d’une extrême violence qui n’a pas de nom. Si vous voulez des exemples, à Maaloula, ils ont crucifié deux jeunes gens parce qu’ils n’ont pas voulu dire la chahada. Ils disent «alors, vous voulez mourir comme votre maître en qui vous croyez.

Vous avez le choix : soit vous dites la chahada, soit vous êtes crucifiés». Et bien non, on sera crucifié. Il y en a un qui a été crucifié devant son papa. On a même tué son papa. Ce qui s’est passé par exemple à Abra, dans la zone industrielle, dans la banlieue de Damas. Au fur et à mesure où on entrait dans la ville, on commençait à tuer les hommes, les femmes et les enfants. Et après le massacre, on prenait les têtes et on jouait au foot avec leurs têtes.

En ce qui concerne les femmes, on prenait leurs bébés et on les accrochaient aux arbres avec leurs cordons ombilicaux. Heureusement, l’espérance et la vie est plus forte que la mort. Après une accalmie et la reprise de l’armée de la ville, on fait des messes de requiem, on continue et la prière se fait encore plus intense.

Radio Vatican a publié l’interview le jour où l'Eglise commémore la crucifixion du Christ à Jérusalem. Alors que la guerre civile donne lieu à des massacres commis par toutes les parties, la minorité chrétienne s'est en majorité prononcée pour le régime laïc de Bachar al-Assad, par crainte précisément des islamistes.

Par Hannachi Issam/21 avril 2014


 

Siria: i cristiani crocifissi dagli jihadisti.


Questa è una storia piena d’orrore, raccontata da suor Raghida, che ha guidato la scuola del Patriarcato greco- cattolico di Damasco.  Di religiosi cristiani che rifiutavano di professare la fede musulmana o di pagare il riscatto, crocifissi dagli jihadisti in Siria ." Nelle città e nei villaggi che sono stati occupati da elementi armati gli jihadisti e tutti i gruppi musulmani estremisti propongono ai cristiani la shahada ( la professione di fede musulmana , ndr) o la morte .

A volte propongono un riscatto . Quindi è tra la shahada , il riscatto o la morte. E' impossibile negare la propria fede quindi subiscono il martirio. E’ un martirio estremamente disumano di violenza estrema che non ha nome. Se volete degli esempi, a Maaloula crocifissero anche due giovani, perché non vollero sottostare alla shahada . Dissero:" allora voi volete morire come il vostro padrone nel quale credete”.

Avete una scelta: o la shahada , o la crocifissione » . No, ebbene sarete crocifissi . Uno di loro è stato crocifisso davanti a suo padre . Poi hanno ucciso anche suo padre. Questo è accaduto per esempio in Abra , nella zona industriale alla periferia di Damasco. Per quanto riguarda la città, cominciarono ad uccidere uomini, donne e bambini. E dopo la strage, ne presero la testa e giocarono a calcio con le loro teste.

Per quanto riguarda le donne , hanno preso i loro bambini e li hanno legati agli alberi con i loro cordoni ombelicali . Fortunatamente, la speranza e la vita sono più forti della morte. Dopo una pausa e la ripresa da parte dell’esercito della città, abbiamo fatto le messe di requiem, prosegue, e la preghiera è stata ancora più intensa.

Radio Vaticana ha pubblicato l’intervista  il giorno in cui la Chiesa commemora la crocifissione di Cristo a Gerusalemme. Da quando la  guerra civile ha dato inizio ai massacri commessi da tutte le parti, la minoranza cristiana si è pronunciata per lo più per il regime laico di Bashar al - Assad , temendo appunto gli  islamisti.

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Articolo pubblicato il 21/04/2014